Patrick Galbats

Patrick Galbats est né en 1978 au Luxembourg et depuis 2018, il vit et travaille entre Bruxelles et le Luxembourg.

Sa formation à l’École Supérieure des Arts de l’Image à Bruxelles, mieux connue sous le nom Le Septante-cinq, le met sur la voie de la photographie documentaire et du reportage social. En 2002, à son retour au Luxembourg, il devient photographe de presse. En parallèle, il réalise des reportages pour le compte de différentes ONG qui l’amènent en Haïti, en Éthiopie, aux Philippines, en Bolivie et au Cameroun. Entre 2010 et 2016, Patrick Galbats couvre l’actualité politique, culturelle et économique pour l’hebdomadaire d’Lëtzebuerger Land. Il y trouvera une liberté artistique qu’il mettra à l’oeuvre pour façonner un style, mêlant l’image journalistique à l’image poétique.


Son intérêt pour la société et ses évolutions le pousse, dès le début de sa carrière, à s’engager dans des projets personnels. Avec le temps, il s’éloignera peu à peu du reportage social pour se diriger vers un « style documentaire », expression empruntée à Walker Evans, le père spirituel de plusieurs générations de photographes. Les paysages prennent de plus en plus d’ampleur dans ses séries. Ils témoignent d’une époque, ce sont des moyens d’analyse des problématiques que le photographe se pose, sans que l’humain, son sujet de prédilection, ne disparaisse des images. 


Avec Hit Me One More Time, son travail sur la Hongrie nationaliste, Patrick Galbats publie sa première monographie chez Peperoni Books, en collaboration avec le Centre national de l’audiovisuel du Luxembourg.  

Site de Patrick Galbats

Exposition aux Centres d'art de la Ville de Dudelange : De Cadence (mais-juin 2014)


À  propos de son travail à Dudelange :

Le territoire des Terres rouges est en pleine transformation. Patrick Galbats l’a exploré pour en faire un état des lieux et un constat qui illustrent une disparition, celle du monde du travail industriel. Les ruines architecturales de la sidérurgie luxembourgeoise deviennent de plus en plus rares et la majorité d’entre-elles auront disparu dans quelques années. Nous sommes loin de l’interprétation romantique d’un poétique des ruines.

Christian Mosar